d’après “Enfantillages” de Raymond Cousse 

C'est le regard d’un enfant qui découvre le monde, son monde : le curé, le garde-champêtre, le boucher, le chat du boucher, l’instituteur, la grand-mère et... la sœur de Marcel. C’est le récit de l’absurdité, la cruauté et l’injustice du monde créés au travers du regard innocent, drôle et émouvant d’un enfant. Comme dans un miroir, on s’y retrouve, on sourit souvent, on rit beaucoup, mais on s’émeut toujours. 

« On dirait que ça se passe dans les années cinquante, comme dans un film en noir et blanc, façon « guerre des boutons », et le personnage qui nous raconte toute cette histoire, c’est...le meilleur copain de Marcel. Le principal problème rencontré pour monter ce texte était surtout de ne pas tomber dans le piège de la « caricature » d’un enfant. Je crois que nous avons su l’éviter par le jeu légèrement distancié, décalé, d’un personnage qui « veut » raconter avec fébrilité tout ce qu’il voit, ce qu’il ressent, mais sans réalisme ou naturalisme. Malgré tout, et grâce à la construction d’un pupitre d’école légèrement trop grand pour lui, le spectateur va immanquablement avoir l’impression d’écouter les confidences drôles ou terriblement émouvantes d’un garnement de sept ou huit ans… En mettant un œil par le petit trou de la serrure, toute une galerie de personnages, admirablement interprétés par Jean- Charles Lenoël, vont défiler sur scène. » Michel VIVIER

Mise en scène Michel Vivier

Avec Jean-Charles Lenoël